Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Partagez
 

 Hunger games, fiction

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Lydia P. Johanson
Lydia P. Johanson

Arrivée en ville : 06/06/2013
Dossiers : 138
Célébrité : Avril Lavigne

Localisation : Aux enfers, dans ton lit, derrière toi, attention, je suis... dangereuse
Métier/études : Danseuse; Serveuse et parfois... pute


Hunger games, fiction Empty
MessageSujet: Hunger games, fiction   Hunger games, fiction EmptyVen 7 Juin - 11:05

Chapitre 1 : Commencement.



Une dague. Finement ouvragée, splendide. La lame était parfaitement équilibrée, brillant d’un éclat argenté. Vraiment magnifique, je ne pouvais dire autre chose. Je la maniai avec aisance, elle vola droit devant moi et se planta droit dans la cible qui se trouvai devant moi. J’étais fière, mon entrainement portait ses fruits. J’étais vraiment contente de moi. Clove éclata de rire à côté de moi. Je lui fis un immense sourire, que la brunette me rendit. Je récupérai une nouvelle lame que je lançai derrière moi, plein cœur. Nos entrainements respectifs avec ma meilleure amie allaient nous faire remporter la victoire. Filles et garçons séparés, pour éviter certaine… romances. Pour en revenir à la brunette avec qui je m’entrainai sur les mannequins, nous nous étions toutes deux focalisées sur le lancer. Aussi forte l’une que l’autre, nous ne loupions jamais notre cible. A une quinzaine de jours de la Moisson, nous étions prêtes. Bras dessus, bras dessous, l’entraineur nous laissa sortir.

Je me demandai qui allait bien pouvoir se porter volontaire chez les hommes. Mon esprit s’égara de leur côté. Je me tendis brusquement lorsqu’un visage bien particulier flotta devant moi. Mes ongles se plantèrent jusqu’au sang dans le bras de Clove, cette dernière poussant un petit cri de douleur avant de me fixer de ses prunelles brulantes de rage.

« -Alicia, non de dieu ! T’es pas encore dans l’arène, si c’est ta tactique entraine toi sur les mannequins pas sur moi ! Fait pas ta Johanna !
-J’suis désolée Clove, escuse moi. »

Surtout que le fait qu’elle me traite de Johanna ne m’enchante pas vraiment. Johanna Masson, une gagnante dans le passer. Elle avait fait sa faible victime jusqu’à ce qu’elle montre les crocs. Mais elle avait fait sa faible, ce que je ne ferai aucunement dans l’arène. Un petit sourire flotta sur les lèvres de ma meilleure amie, sa colère était déjà envolée. Elle était rancunière et mauvaise avec tout le monde excepté avec moi bien sur. Nous étions seules dans la rue pour le moment. Les plus de 18 ans travaillaient dans la Ruche tandis que les enfants s’entrainaient. Enfin enfant… Nous n’étions plus des enfants tous autant que nous sommes, tous avions déjà tué. Le meurtre n’était pas prohibé dans notre District, si les faibles mourraient c’était tant pis pour eux. La pratique de l’entrainement était interdite par le Capitole mais les fils et filles des carrières le faisait depuis des années, ce qui expliquait que notre village des Vainqueurs était remplit, d’autres maisons avaient même du être construites. Le District 2 était un district de vainqueur ! Et cette année encore nous gagnerions ! L’orgueil est un trait de caractère que nous possédions presque tous ici. En même temps, lorsque vous êtes les meilleurs, il est stupide de faire comme si cela était faux. Dans tous les cas, Clove et moi étions ainsi.

Une montagne de muscle se posta devant nous, les bras croisés sur son torse, biceps ressortant, semblant presque imaginaire. Le seul mec à être déjà sortit de l’entrainement. LE mec. Mon dieu vivant. Son visage dur, ses cheveux blonds en bataille, ses magnifiques yeux bleus et sa petite fossette sur le menton, tellement mignonne qu’elle jurait magnifiquement avec ses traits. Mon dieu ! Pourvu que je ne tombe pas contre lui dans l’arène, je serai incapable de le tuer. Clove lui fit un grand sourire, alors que je me contentais d’un simple signe poli de la tête.

« -Salut les filles. J’ai entendu dire que vous étiez les deux meilleures du district. Il va falloir commencer à réfléchir aux alliances et…
-Cato ! On verra bien une fois aux entrainements du Capitole ok ? »

Je lui avais brutalement coupé la parole, ce que normalement personne ne se permettait. Ses sourcils se froncèrent, le rendant encore plus beau. En même temps, j’avais 16 ans mais était déjà adulte et pouvait facilement être attirée par lui. Mentalement, j’avais été suffisamment détruite. Ma grande sœur avait assisté à la dernière édition d’Expiation et avait été vaincu en final par le mentor du 12 ! Je haïssais ce district. Ces tributs allaient morfler si j’étais dans l’arène. Je me porterai volontaire pour mes 18 ans, dans deux ans, pour l’instant j’étais tranquille même si j’étais prête. J’étais seule à causse d’eux ! Mes parents étaient morts ensevelies dans la Ruche, personne ne pouvait m’aider puisque Annia était partit gagner les Jeux et n’était jamais revenue. J’étais âgée de 5 ans lorsque mes parents étaient morts, je m’étais retrouvée seule. Elevée par une amie qui avait recueilli ce mignon bambin que j’étais. Et oui, ma famille était aimée par le District. Jusqu’à ce qu’elle disparaisse. Voilà qui avait crée mon unique raison de vivre. La vengeance. Prendre ma revanche sur les Hunger Games en les gagnants là où Annia les avait perdus. Il me fallait des alliés de taille, bien sur, mais surtout pas Cato. Je ne pourrai le tuer… Il avait ravi mon cœur depuis longtemps… Malheureusement car il était le plus puissant des carrières et allait sans aucuns doutes se porter volontaire cette année. Il avait 18 ans, c’était sa dernière année. J’allais réellement mourir lamentablement si j’étais tirée au sort cette année… Une mort pourrie en fin de je, loin de la flamboyance de ma sœur. Le chant de force n’aurai pas été là, elle aurait gagné contre cet abrutis fini d’Haymitch. Assez pensé revenons au beau blond devant moi. Je le voyais très bien, je l’avais énervé. Pauvre petit chaton… Tu vas me faire quoi ? Me tuer ? N’essaye surtout pas, le meurtre est autorisé mais je suis l’une des meilleures, interdiction de porter la main sur moi chéri. J’aimerais tellement… pas de commentaire, je sais très bien que je fais pitié ! Je ne suis pas romantique, pas le moins du monde… mais c’est Cato quoi ! Tant pis pour moi, on tombe toujours amoureuse du mauvais. Les muscles du futur Tribut étaient bandés, je l’avais déjà vu tuer et il se déplaçait étonnamment vite pour quelqu’un de sa masse. En un seul mouvement, il tuait sans état d’âme. Il allait gagner, c’était sur ! Et moi, j’allais l’aider, l’aider à en crever !

« -Allez Cato, smile c’est bon. De toute façon, on sait très bien que tu seras le Tribut du 2 ! Et que Clove ou moi serons l’autre. Les carrières s’allient toujours ! Le 1 et le 2, le 4 parfois aussi. Alors t’inquiète ! »

Je lui fis un splendide sourire qui le fit cligner des yeux. J’étais belle ? Non pas vrai ? ! Je le savais totalement. Rejetant ma chevelure brune et très longue derrière mes épaules, je fixai Clove, lui indiquant de me suivre. J’avais faim et mon District était riche alors je pouvais manger à ma faim. Quoi que… C’était plutôt pars ce que j’étais une carrière et une des plus puissantes enfaite. Car les gens famélique étaient présents eux aussi. Mais c’était rarement des mineurs, ils étaient adultes. Les gens de la mine qui ne devenait pas Pacificateurs… mourraient les trois quart du temps, parfois lamentablement comme les miens. Je quittai le beau Cato, ma meilleure amie sur les talons. Passant devant la potence et le poteau du fouet, je détournai les yeux. Il était encore frais du sang de l’une de mes anciennes camarades… Angelle. Fouettée jusqu’à la mort, pour un crime qu’elle n’avait pas commit. Amour… Voilà le grand crime. Elle avait eu une histoire avec un carrière, ils avaient été tués tous les deux, et nous avions été obligés de voir ce massacre. Leurs cris emplissaient encore mon esprit.

« -Alicia, tu vas demander à ce qu’il te coupe les cheveux au Capitole ou pas toi ? »

Je regardai Clove bizarrement. Pourquoi elle me demandait ça elle ? Elle trouve ma chevelure trop longue pour pouvoir gagner ? Elle est stupide ou quoi ? Depuis mon enfance ils sont ainsi, et ma famille n’a pas toujours eu les moyens d’acheter de véritable chouchou, j’ai dus apprendre à en créer. Un bous de bois, une mèche de cheveux, une liane, n’importe quoi pouvait mettre utile. Ma longue crinière brune se balançait dans mon dos et me suppliait de ne pas la raccourcir. Je ne ferai jamais cela, ça va pas bien la tête !

« -T’es conne ou tu le fais exprès ? Tu sais très bien qu’ils sont ma fierté ! Jamais je ne les couperai plus court qu’ils ne le sont aujourd’hui ! Pourquoi tu demandes ça Clove ? »

Elle ne me répondit pas, semblait perdue dans des pensées bien néfastes. J’étais surprise, la brunette n’était jamais muette normalement, seul les combats arrivaient à la faire taire. Et encore, sa langue plus acérée que ses armes déstabilisait aussi bien que ses couteaux. Une panthère noire… Sombre, dangereuse, efficace. Elle n’était pas très grande, plus petite que moi en tout cas, pas épaisse. Mais des muscles d’acier se cachaient sous son enveloppe de jeune fille. Elle serait une adversaire hors du commun pour tout le monde dans l’arène… Elle faisait surtout bien plus jeune que moi alors que nous avions le même âge. Enfin… C’était plutôt moi qui faisais plus vieille. En parfaite harmonie avec Cato. NON !!! Ne surtout pas penser à lui. Mais je ne pouvais m’empêcher d’imaginer ses lèvres contre ma peau nue, et un frisson remonta le long de ma colonne vertébrale. Ne pas penser à ça non de dieu ! C’était purement et simplement interdit, passible de mort ! Et j’allais pas crever maintenant ce serai bien trop con ! Non… J’allais être volontaire, ma décision était prisse. Volontaire pour aider Cato à gagner. Pour qu’il rafle tous les prix et qu’il écrase les Tributs du 12 !

« -Clove ? C’est quoi le lézard avec les cheveux ? T’ai jalouse ou quoi ?
-C’est pas les cheveux le problème Alicia… C’est ta réaction face à Cato qui me gène… Tu sais très bien qu’Angel et Félix sont morts il y a deux jours pour cette raison ! Je veux pas que tu crève pour quelque chose d’aussi stupide ! T’es ma meilleure amie Alicia, et surtout la seule ! Alors meurt pas ! »

Je restai muette de stupeur. Je ne m’y attendais pas à celle là ! Si elle l’avait vu qui d’autre ? Lui ?! J’essayai pourtant d’être discrète, froide comme la mort en sa présence. Purée, j’avais 15 jours devant moi, 15 jours à tenir, pas plus ! Alors qu’elle ne m’énerve pas. Après ses deux semaines, le monde entier pourra être au courant, une très bonne tactique, les amants maudits du 2. Je détournai les yeux d’elle, m’éloignant quelque peu, et laissant mes doigts glisser le long d’un mur. Ma fine main blanche tranchait sur le mur grossier, taché de noir.

« -Ecoute Clove, j’aimerai que tu restes discrète. Je le sais aussi bien que toi, Angel était une de mes proches. Mais on ne peut contrôler son cœur et dans l’arène se ne sera pas proscrit… »

Je savais qu’il n’était jamais arrivé quelque chose de semblable, surtout chez les carrières… Et surtout avec Cato comme compagnon de route… Il voulait la victoire et se fichait totalement du nombre de vie qu’il laisserait sur son passage. Qu’il tue le Tribut de son District ou n’importe qui d’autre, pour lui, c’était du pareil au même. J’allais être une des seules carrières à ne pas partir pour MA victoire mais pour celle d’un autre. Bizarrerie aux yeux du monde entier.

Je quittai Clove avant qu’elle n’ai pu répliquer la moindre chose. Prenant la direction de la maison que j’habitai, je passai devant le village des Vainqueurs. Brutus me fit un signe de la main et je bifurquai. Le colosse était l’un des gens qui m’avait prit sous leur ailes à la mort de mes parents. C’était grâce à lui que je me battais aussi bien. Il m’avait tous apprit, les bottes qui lui avaient servit à gagner dans l’arène. Et puisqu’il était mentor, il savait très bien quel était le plus grand risque pour les carrières. Le manque de nourriture lorsque les provisions disparaissaient. Il m’avait apprit la chasse, apprit aussi à manipuler les autres… Chose plaisante, un simple coup de couteau au bon endroit et… paf, un nouvel allier, affaiblit mais allier. Qui pouvait chasser pour vous, tandis que vous traquiez les autres Tributs pas assez fort pour être élu allié des carrières. Nous allions gagner ! C’était la seule et unique chose possible ! De toute manière je ne permettrai pas à d’autre de gagner. Je me répète, mais c’est mon idée fixe, la seule chose à laquelle je pense depuis ce fameux jour.

****


Mes parents étaient morts quelques jours plus tôt. Le défilé avait commencé le lendemain de leur décès, avec son lot de « mais qu’ils étaient bons » et autres louanges. Mais j’étais seule avec ma peluche, des larmes traçaient encore des rigoles sur mon visage noir de suie. J’étais sale, maigre et surtout jeune. Mais mes prunelles bleues brillaient déjà d’une envie de vivre et d’une rage que beaucoup enviait. Il était arrivé en compagnie de ses parents, elle, une des plus belles femmes du district, lui, semblable à un minotaure. Tout deux blonds aux yeux bleus, avec à leur côté un gamin de deux ans mon ainé. Cato Milow, déjà bien trop musclé pour un garçonnet de cet âge, déjà aux entrainements alors qu’il n’avait que 7 ans. Lorsque ses prunelles ont croisés les miennes, mon cœur s’est emballé. Il semblait vouloir jaillir de ma poitrine. Derrière eux c’est dessiner l’ombre gigantesque de mon parrain et j’ai couru dans ses bras pour échapper à cette nouvelle chose que je découvrais, l’amour. Ma future mère était à ses côtés, l’une des plus proches amies de Max, une jeune fille qui venait tout juste de fêter ses 19 ans, échappant ainsi à la Moisson. Cato ne me quittai pas des yeux, et après que ses parents m’aient offert leur condoléances, il m’avait fait un petit sourire timide et ils étaient sortit. Pour ma part, j’avais éclaté en sanglot. J’étais encore gamine, je n’avais pas tout compris. Kamelia me prit dans ses bras, embrassant ma joue de petite fille et me chuchotant des paroles réconfortantes. Deux jours plus tard, Max, mon dernier lien avec ma famille était retrouvé mort. Personne n’avait jamais su ce qui lui était arrivé. La seule chose qui aurai pu être une preuve étant la marque ensanglantée qui zébrait sa gorge. Mais aucune enquête n’avait été menée. Rien. Etant trop jeune pour en demander une, je me souviens encore des larmes de Kam. Suite à cela, je me suis lancée entièrement dans l’entrainement des carrières, Brutus m’a prit sous son aile et je suis devenue celle que je suis maintenant.

***


Le flot de souvenir m’avait fait stopper mon approche de Brutus. Et puis ce n’était pas des pensées plaisantes. Mes yeux s’étaient embrumés… Alicia ! Reprend toi en main merde ! Je ravalai mes sanglots et tout sourire, me rapprochai de celui qui était dans mon cœur mon mentor.

« -Alors Alicia, déjà dehors ? Il te garde de moins en moins longtemps aux carrières. Pourtant la Moisson est dans 15 jours… Clove était avec toi je paris ?
-Oui Brutus. Mais ne t’inquiète pas, je suis prête et bien prête. Le 2 connaitrait cette année encore la victoire, ne t’en fait donc pas. On va gagner.
-En parlant de gagner la belle, le fils Milow est venu me voir tout à l’heure. Il va se porter volontaire cette année, enfin tu dois déjà le savoir. Il réfléchit aux alliances. Je lui ai dis que tu attendant dans deux ans pour devenir Tribut mais il n’a pas voulu m’écouter.
-Brutus, j’ai faim. On peut parler de ça plus tard s’il te plait ? »

Un sourire fendit les lèvres de mon mentor et il me fit entrer chez lui. Comme toujours tout était magnifique. Je squattai sa maison depuis quelque temps et j’avais déjà imposé ma marque. La propreté qui régnait dans sa demeure de célibataire. Je repensai aux paroles de Brutus. Cato était venu le voir… Je n’y comprenais plus rien. Il savait très bien que le Vainqueur était mon maitre d’arme, et non celui de Clove. Pourquoi moi ? Bon ok, j’avais une petite idée qui faisait rosir mes joues mais je doute que ce soit cela. Le blond était bien trop occupé par sa petite personne et par le respect des règles pour aimer une carrière. Je pense que c’était surtout pars ce que j’étais une des plus puissantes. Voir LA plus puissante. Clove était douée, très douée, mais je l’étais presque plus qu’elle. Je fis un immense sourire à mon mentor et me jeta à pleine dent sur la cuise de poulet qu’il m’avait tendu.
Revenir en haut Aller en bas
 

Hunger games, fiction

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 ::  :: L'hôpital psychiatrique.-