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| I want to be THE prey, until you catch me. [Nathanaël] | |
| Auteur | Message |
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Samuel J. Antinoos Arrivée en ville : 07/06/2013 Dossiers : 17 Crédits : Lylou et tumblr. Célébrité : Francisco Lachowski Localisation : Los Angeles Métier/études : Mannequin
| Sujet: I want to be THE prey, until you catch me. [Nathanaël] Sam 8 Juin - 22:58 | |
| Ma montre affiche 3p.m, tic taquant à mon poignet, me rappelant que même si le temps file et emporte ce qui m'est cher je demeure là, comme un abr*ti, seul. Il fait, comme toujours, un soleil de plomb et moi je voudrais qu'il pleuve, que le ciel pleure tout ce qu'il a parce que face à la tombe défleurie de ma mère, j'ai envie de hurler. Moi absent, ma famille maternelle décimée par les ans, plus personne n'est venu. Et le nom de ma mère s'est évanoui dans le néant, une femme parmi tant d'autres, une entité insignifiante dont l'existence n'a rien apporté au monde... Sauf moi. Je dépose l'énorme bouquet sur la dalle de marbre gris, grossièrement gravée du nom de Nieves Perales, dont je n'arrivais pas à retrouver le visage dans mes limbes mémorielles jusqu'à maintenant, face à la photo abîmée de ma mère, dont la beauté n'a rien perdu au tic tac des aiguilles de l'horloge mondiale. Elle est restée figée, je ne l'ai pas vue vieillir, elle reste comme sur cette photo dans mes souvenirs. J'avais fugué, aux alentours de mes dix huit ou dix neuf ans, et je ne l'ai plus vue avant d'être emprisonné dans cette satanée île. Je regrette maintenant. Elle a du m'en vouloir. Mais on ne pourra pas revenir en arrière, alors... Dans les feuilles des arbres à l'entour, des oiseaux chantent gaiement, comme s'ils se riaient du malheur des gens qui viennent ici. D'ailleurs, il n'y a personne. Le cimetière est désert, en tout cas dans cette partie, et hormis ces sales bêtes il n'y a pas le moindre son, pas âme qui vive. Un sale endroit, ouais. Même sous cette chaleur et ce ciel bleu pur, c'est effrayant. Je m'assois par terre, la tête et le dos appuyés contre la pierre. Elle n'est même pas froide. C'est rageant. On aurait du l'enterrer loin d'ici, dans une région comme le Washington ou même en Alaska ! Pourvu que ce ne soit pas une région ensoleillée comme ici. Je sors mon iPod de ma poche en soupirant, les larmes aux yeux, et sélectionne une chanson de Dionysos, un groupe français que j'apprécie assez, Neige. Le prénom de ma mère, et puis ça colle bien à mon mode de pensée. Je m'assure qu'il n'y a toujours personne dans le coin, soucieux de mon image, en toute circonstance et oui, et laisse couler mes sentiments en constatant ma solitude. Je suis un garçon fier, très fier, alors pleurer si je risque d'être surpris ça non. Là, je suis seul, ça va. Tant pis pour le khôl sous mes yeux qui trace des sillons sombres sur mes joues, l'agence de mannequinat peut aller se faire voir. De toute façon ils ne pourraient pas me rendre moche, juste touchant. Alors hein... Heureusement que Lydia n'est pas là, elle se ficherait de moi jusqu'à la fin de mes jours. Mais non, Sam, détends toi. Tu ne croiseras pas tes cousins ici. Y a pas de risques. Je me laisse sombrer dans la sommeil, sonné, la marque du maquillage de shooting sur le visage et un iris pourpre entre les doigts. Enfin, un peu de calme. |
| | | Nathanaël D. Summers Arrivée en ville : 06/06/2013 Dossiers : 122 Crédits : Jey et tumblr. Célébrité : Colton Haynes. Localisation : A Los Angeles.
| Sujet: Re: I want to be THE prey, until you catch me. [Nathanaël] Dim 9 Juin - 1:45 | |
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Lorsque j'étais enfermé dans cette prison magique sur cette île de merde avec le reste de ma famille je n'avais jamais pensé que ma mère était morte durant toutes ses années, ne vieillissant pas je n'avais pas pensé que ma mère, quant à elle, vieillissait, passant le reste de sa vie sans moi tout ça car j'avais voulu jouer au gros dur en me prenant pour un véritable dieu. Le final des comptes c'est que les autres créatures nous avaient prouvées qu'elles étaient plus puissantes que nous, ce qui est quand même dingue il faut l'avouer.
J'étais sorti de mon appartement pour prendre un bus et me diriger vers le cimetière se trouvant non loin d'Hollywood. Je marchai dans les rues après être descendu du véhicule, le soleil cognait assez fort. Je voyais tous ces gens me regarder comme si j'étais un monstre de foire, j'aimais assez être regardé mais là, c'était des regards plein de haine ce qui me plaisait beaucoup moins je dois l'avouer. Ce qui me plaisait c'était d'être admiré, pas d'être regardé comme ça.
J'arrivais au cimetière, épuisé par cette chaleur horrible, j'aurais bien déclenché une tempête mais déjà que le cimetière était un endroit glauque, je ne voulais pas y ajouter de la pluie, ça rendrait tout cela encore plus … théâtrale. Lorsque j’aperçus mon cousin contre une pierre tombale je me dirigeai directement vers lui, il était endormi et semblait même avoir pleurer à en juger par la trace sur sa joue. Alors comme ça il était capable de pleurer, lui ? Sous les grands airs qu'il se donnait il était comme tout le monde en réalité. Je me raclai la gorge mais cela ne semblait pas le tirer des bras de Morphée, j'allai donc essayé quelque chose d'un peu plus … bruyant et humide. Je pointai ma main dans différentes directions, faisant tomber la foudre tout autour de nous, peut-être que ça, ça allait le réveiller, je fis également tomber la pluie histoire d'être sûr de le réveiller comme il faut et peut-être même de l'énerver un peu. La foudre cassa une pierre tombale se trouvant à côté de nous. « Oups. » Lançai-je comme une gosse venant de faire une bêtise, j'étais peut-être un salaud mais j'avais tout de même un certain respect pour les morts, je m'en voulais donc pour ce petit incident même si désormais, il était trop tard. Remonter dans le temps n'était pas dans mes capacités car sinon, je l'aurais fais depuis très longtemps. Il y a beaucoup de chose que j'aurai aimé changer en revenant dans le passé, ça m'aurait évité une centaine d'année d'enfermement loin de ma famille. « Et bien, tu te réveilles enfin ! Il était temps je commençai à m'impatienter. » Je montrai la pierre tombale cassée d'un geste de tête avant de reprendre. « Regarde ce que j'ai fais avec tes conneries. » Bon d'accord, il n'y était pour rien mais je n'étais pas du genre à assumer mes faux pas. |
| | | Samuel J. Antinoos Arrivée en ville : 07/06/2013 Dossiers : 17 Crédits : Lylou et tumblr. Célébrité : Francisco Lachowski Localisation : Los Angeles Métier/études : Mannequin
| Sujet: Re: I want to be THE prey, until you catch me. [Nathanaël] Dim 9 Juin - 12:37 | |
| Dans mes rêves, elle me raconte des histoires magnifiques, d'Olympe, de conquêtes Alexandrines ou des pharaons, et puis d'enfants anglais ou russes... Elle savait des tas de choses, ma mère. Et dans mes rêves, parfois, elle me fuit. Elle cours droit devant elle pour m'échapper, et quand je parviens à l'attraper elle me donne le nom de mon père et disparaît. Mais je suis bien, perdu dans mes songes, et si c'était possible je préférerais y vivre plutôt que dans la réalité. Réalité qui devient bruyante... Quelque chose de froid se pose sur mon visage, comme de grosses gouttes de pluie et un son craquant retentit dans le cimetière. Un bruit de pierre brisée et de chute me sort brusquement de mon état végétatif, finalement, et je sursaute pour entendre une voix penaude derrière moi, mais bien connue, lancer un petit « Oups. » Je cligne plusieurs des yeux, hagard, et mes yeux finissent par faire la mise au point sur le visage de Nathanaël. « Et bien, tu te réveilles enfin ! Il était temps je commençai à m'impatienter. » Hein ? Quoi ? Depuis quand...? Ah non. Il m'a quand même pas vu pleurer si ? Mais de toute façon, j'pleurais pas. Je me redresse, une moue furieuse aux lèvres, trempé, et lui lance un regard de tueur alors qu'il me désigne une pierre tombale brisée d'un mouvement de nuque. « Regarde ce que j'ai fais avec tes conneries. » Je retire ma veste cintrée, trop lourde, l'ignorant à moitié et referme le bouton du haut de ma chemise elle aussi mouillée, devenue translucide, à mon grand damne. Je lève les yeux au ciel, agacé. "Ce n'est pas de ma faute. Je n'y suis pour rien moi, t'avais qu'à me laisser tranquille je t'ai pas appelé que je sache. Crétin." J'ai les cheveux dégouttant, l'eau me glisse sur le nez et les tempes et s'infiltre partout. C'est pas possible, je pourrais jamais aller bosser dans un état pareil ! Je croise les bras, réellement exaspéré cette fois, et toise mon cousin avec hargne. Il abuse quand même, ces fringues coûtent cher, et puis il a aucune once de respect pour un garçon en deuil ? J'ai envie d'être seul, là. Alors il ferait mieux d'aller pleurer sa propre mère au lieu de venir me chercher des noises à côté de celle de la mienne. "Et toi t'as vu dans quel état tu m'as mis ? J'ai l'air de rien ! Je crois savoir pourquoi t'es là, tu ferais bien mieux d'y aller. A moins que tu me préfères à ta mère ? Non, je ne suis pas acide. Je suis trempé et frigorifié, c'est tout. Finalement, je préférais le soleil. Mes habits d'aujourd'hui ne sont pas faits pour le froid. Si j'avais su j'aurais mis autre chose. Idiot de fils de Zeus, il me le paiera. |
| | | Nathanaël D. Summers Arrivée en ville : 06/06/2013 Dossiers : 122 Crédits : Jey et tumblr. Célébrité : Colton Haynes. Localisation : A Los Angeles.
| Sujet: Re: I want to be THE prey, until you catch me. [Nathanaël] Dim 9 Juin - 18:55 | |
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Je le regardais se relever, apparemment j'avais réussi à l'énerver, bien, c'était exactement ce que j'avais voulu, en plus de le réveiller bien sûr. Crétin ? Décidément entre lui et moi le courant n'avait l'air de pas passer du tout et ce, depuis le début. Je ne comprenais pas pourquoi d'ailleurs, peut-être était-ce parce que nos caractères étaient trop similaires ? Je sais pas. Je fis mine d'être choqué avant de changer cette expression par un large sourire. « Tu as pourtant crié mon nom à plusieurs reprises pendant ton sommeil. » Qu'est-ce que j'aurai aimé que ce soit vrai ! Je rêvais carrément de l'avoir dans mon lit, enfin, lit, buisson n'importe quoi tant que je l'avais, mais ça ne se ferait pas, il n'en avait pas envie de son côté, ce n'est pas faute d'avoir essayé pendant cent ans pourtant !
Je riais. « L'état dans lequel je t'ai mis ? Comme si cette pluie venait de moi ! » Je la fis d'ailleurs tomber un peu plus fort histoire de l'énerver encore un peu plus. J'étais trempé mais je m'en fichais, c'était un sacrifice qui en valait la peine. Et puis de quoi se plaint-il ? Je le trouve beaucoup plus sexy mouillé … « Non je ne suis pas là pour ma mère, je voulais voir un demi-dieu et je me doutais que l'un d'entre vous serez ici. » Bon, c'était un mensonge mais je n'avais plus vraiment la tête à aller voir ma mère, ça allait plomber ma journée. « Et oui, je te préfère à ma mère. » Ce n'était pas vraiment que je le préférais mais disons que je n'avais passé que 23 ans avec ma mère alors qu'avec mes cousins et cousines j'avais passé une centaine d'années, ce qui nous avait donc rendu très proches. Mis à part entre Sam et moi, ça n'avait jamais collé. La pluie se changea alors en neige. Si avec ça les habitants de Los Angeles ne savaient toujours pas que j'étais de retour, ils le savaient maintenant car Los Angeles n'est pas vraiment une ville dans laquelle on voit tomber la neige très souvent. « Voilà comme ça tu seras plus mouillé ... » Lui dis-je en souriant de toutes mes dents. Il fallait vraiment que je grandisse un peu et que j'arrête de faire mon gamin, mais c'était tellement drôle d'énerver les gens. Finalement, après quelques minutes, je dissipai les nuages pour retrouver ce soleil qui semblait tant manquer à mon cousin. « C'est bon, heureux ? » |
| | | Samuel J. Antinoos Arrivée en ville : 07/06/2013 Dossiers : 17 Crédits : Lylou et tumblr. Célébrité : Francisco Lachowski Localisation : Los Angeles Métier/études : Mannequin
| Sujet: Re: I want to be THE prey, until you catch me. [Nathanaël] Dim 9 Juin - 20:27 | |
| Nathanaël, j'aurais pu m'entendre avec lui. S'il n'en avais pas après mes fesses, ça aurait peut être collé. Mais je refusais de lui céder mon corps, et donc forcément, l'électricité primait entre nous. Le pire, c'est qu'il est tellement sûr de lui, persuadé qu'il me fera céder, qu'il m'insupporte de plus en plus à chaque nouvelle rencontre. Et puis en plus... "QUOI ??!" Oh non c'est pas vrai ! Mais il se fout de ma gueule ! C'est pas possible ! Je le regarde faire le paon, contrôlant ma fureur, les poings serrés et les mâchoires douloureusement contractées. Et il se marre en plus ! L'eau tombe de plus en fort, une véritable douche, pour finalement prendre cet aspect cotonneux et glacé que l'on appelle neige. Je suis tremblant de rage, hors de moi, quand elle commence à tomber mais étrangement, elle m'apaise. Un gros flocon se pose sur la photographie de ma mère, juste en dessous de son prénom, et une nouvelle bouffée de colère m'envahit. Je pose sur Nathanaël un regard de fou dangereux, rempli de haine. Comment ose-t-il se ficher de moi comme ça ? Et dire des choses pareil à côté d'elle ? Bor*el !! Et se foutre de moi comme ça ! Mon poing part droit devant, en plein dans le tronc d'un arbre qui étend ses branches au dessus des rangées de pierres tombales voisines et je m'écorche sévèrement mais au moins, sa saleté de petite tronche est sauvée. Non, vraiment, je ne peux pas supporter ce type. Je me suis assez bien entendu avec tout le monde, sur l'île. Mais lui... "Tu sais quoi Nathanaël... Je ne peux pas te supporter. Vraiment pas. T'as vu dans quel état je suis ? J'aurais pas de chemise que ce serait pareil ! Sérieux, y a d'autres moyens de zieuter sous mes fringues que de les tremper, je vais attraper la mort moi. Et puis que vont penser les gens du quartier en me voyant traverser la rue comme ça ? Remarque, cette satanée pluie tombe sur toute la ville, ils se diront peut être seulement que je n'ai pas eu le temps d'échapper à la pluie. Et si on me pose la question, je dirais que j'étais au cimetière et que je ne voyais pourquoi je cesserais de veiller ma mère pour m'abriter. Ce qui, si cette pluie était naturelle, n'aurait pas été un mensonge. Sauf que là, c'en sera un. Maudit soit-il. J'enfonce mes mains dans mes poches, boudant comme un môme."Pauvre d'elle, ta mère. C'est fou comme elle semble secondaire à tes yeux... Elle doit se retourner dans sa tombe. Tu ne veux pas me violer dessus non plus ? J'en ai marre que tu sois partout où je vais, Nath. Ouh là. Je viens de lui donner un surnom, ça craint, je n'avais jamais fais ça avant. Ce doit être le flocon sur la photo de Nieves, l'image m'a marqué. Oui, ce doit être ça, Sam. Je vais peut être aller me coucher plutôt que de bosser moi, finalement. Quoi que, tout mouillé comme ça, je peux plaire à l'agence. Je suis loin d'être désagréable à regarder... Nathanaël ne dira pas le contraire, je suppose. |
| | | Nathanaël D. Summers Arrivée en ville : 06/06/2013 Dossiers : 122 Crédits : Jey et tumblr. Célébrité : Colton Haynes. Localisation : A Los Angeles.
| Sujet: Re: I want to be THE prey, until you catch me. [Nathanaël] Lun 10 Juin - 18:18 | |
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Quoi, quoi ? Eus-je envie de lui dire mais je m’abstins, il n'assumait pas d'avoir rêvé de moi en fait c'était ça, ou peut-être qu'il ne me croyait pas lorsque je lui avais dis qu'il avait crié mon prénom dans son sommeil. Oulah, je l'avais peut-être trop pousser à voit à en juger par son regard, si je n'avais été qu'un simple humain je me serai sûrement enfuis en courant mais par chance, j'étais en mesure de me défendre si jamais il tentait quelque chose. Imaginez une guerre entre les demi-dieux, les rues de Los Angeles finirait bien vite en ruines, un champ de bataille. Ouf, il a décidé de passer ses nerfs sur un tronc d'arbre plutôt que sur moi, c'est tant mieux, je ne voulais pas prendre le risque d’abîmer ce magnifique visage qu'était le mien. M'enfin fallait quand même qu'il apprenne à se détendre un peu, je ne vois pas en quoi le fait d'être mouillé pouvait tant l'énerver, j'étais dans le même état que lui, trempé de la tête au pied mais c'est pas pour ça que je pétai un câble. Bon, d'accord, il faut dire que ce n'était pas vraiment la même situation, j'avais choisi de faire tomber la pluie, Sam quant à lui n'avait fais que subir ma petite plaisanterie. « C'est bien dommage ... » Lui dis-je tout en baissant les yeux. Je l'aimais bien moi, dans le fond, et puis c'est bien connu, « qui aime bien, châtie bien » c'est pour ça que je l'emmerdais autant en réalité, pas parce que ça m'amusait. Enfin si, quand même un peu. Bon j'avoue, beaucoup même. « C'est que de l'eau ça va détends-toi ça va sécher. » Faire un scandale pareil pour un peu de pluie, c'est fort quand même. Le violer ? Quelle idée, loin de ma cette pensée, je ne suis pas vraiment branché viol, enfin je n'ai jamais essayé mais l'envie n'y est pas. « Bah elle est morte, elle est morte hein, faut passer à autre chose. » Je faisais genre que je ne ressentais rien mais c'était faux, je voulais juste passé pour un dur devant mon cousin, je ne voulais surtout pas montré que j'avais un cœur. « C'est quand même pas ma faute si nos chemins n'arrêtent pas de se croiser, comme si tu crois que j'ai envie de te voir ! A chaque fois, tu m'envoies chier alors que je fais rien pour. » Faux, je fais tout pour je veux dire mais faudrait qu'il comprenne que c'est amical. Je suis pas un con, dans le fond et je suis sûr qu'il pourrait m'apprécier si il apprenait un peu à me connaître et si j'acceptai de briser cette carapace que je m'étais forgé au fil des années passés sur cette île de malheur. « Je suis désolé ... » C'était sincère, pour une fois. C'était la première fois que je m'excusai auprès de lui et sûrement la dernière, mais je tenais à le faire. Après tout, il faisait parti du peu de famille qu'il me restait. |
| | | Samuel J. Antinoos Arrivée en ville : 07/06/2013 Dossiers : 17 Crédits : Lylou et tumblr. Célébrité : Francisco Lachowski Localisation : Los Angeles Métier/études : Mannequin
| Sujet: Re: I want to be THE prey, until you catch me. [Nathanaël] Mar 11 Juin - 12:38 | |
| Pardon ?! Manque de s'échapper de mes lèvres. Il a dit quoi là ?! Mais ce mec n'a aucun respect pour rien ou quoi ? Ou bien il cherche à me prouver quoi ?! Là j'avoue, je suis un peu paumé. Je m'attendais à l'énerver avec ma remarque sur sa mère, mais en fait il n'a pas relevé. Cette fois c'est définitif, il faut que je me rapproche de lui. Je ne le connais pas, je ne sais pas frapper où ça fait mal. Donc... Je suis en plein plan machiavélique mental quand il s'excuse. Et là, je l'admet, mon cerveau plante. Je scrute son visage à la recherche d'une once de mensonge, mais rien, il est simplement sincère on dirait. Déstabilisé, je fronce les sourcils et un vent calme envahi le cimetière, séchant un peu mes cheveux emmêlés par l'eau. Je déteste la pluie, ça ruine les fringues, ça ruine les chemins, ça ronge la pierre, ça abîme les cheveux et c'est froid. Non, vraiment, je ne supporte pas l'eau. Je ne sais pas pourquoi, d'ailleurs. Je devrais peut être me pencher sur la question, ça vient peut être de ma moitié de sang espagnol. C'est bien connu, en Espagne, il ne pleut pas beaucoup quand même. Moui, c'est sans doute ça. On va dire que c'est ça parce que sinon ça va me gonfler. Et puis son visage sous le nez, ça commence à m'enquiquiner aussi. Je détourne le regard et passe ma main dans mes cheveux, gêné et agacé de l'être, et me rassois mais sur la tombe de ma chère génitrice. Bon, pour un mec qui faisait une leçon de morale à propos du respect des morts il y a cinq minutes c'est un peu bof, mais tant pis. Le banc le plus proche est trop loin. La flemme. Donc, maman, tu sers de banc pour le moment. Je commence à fouiller mes poches, à la recherche de mon paquet de cigarettes, quand le drame me frappe. Je les ai oubliées. Je n'ai que mon briquet... Et là, j'ai envie de hurler NOOOOON !!!!! dans toute la ville. Et donc je donne à peu près ça. "Ah non. Ah non, non. Vous pouvez pas me faire ça. Ah non, non, pas vous. Mais non..." Ma voix se fait de plus en plus penaude, peinée, boudeuse si vous préférez enfin vous voyez le genre, alors que je continue de retourner mes poches toujours aussi désespérément vides. Impossible. Je ne pourrai pas tenir l’après midi sans une clope. C'est au dessus de mes forces, heureusement que ça n'a pas été inventé avant qu'on nous enferme parce que c'est certain, j'aurais mis des mois à calmer l'addiction. Non, réellement, l'autre jour une collègue m'a "emprunté" mon paquet et est partie avec. Le lendemain, c'était dimanche. J'ai failli faire une série de meurtres, sérieusement ! Alors là, avec Nathanaël en face de moi... "Euh... Nath. Tu... Tu fumes toi ? Oukilécon le moi qui vient de dire ça ! Paye la question à deux balles. Franchement, je suis en train de me ridiculiser là. Et moi qui ne voulait voir personne... |
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| Sujet: Re: I want to be THE prey, until you catch me. [Nathanaël] | |
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| | | | I want to be THE prey, until you catch me. [Nathanaël] | |
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